Kédougou : KEOH célèbre la journée de l’enfant africain

Le 16 juin est la date retenue pour célébrer chaque année l’enfant africain suite au massacre d’élèves à ce jour à Soweto en Afrique du sud en 1976. A Kédougou c’est l’association Kédougou Encadrement Orientation aux droits Humains (KEOH), qui l’a organisé pour ainsi rappeler les droits de l’enfant. Le thème qui a fait l’objet de partage de cette journée est: « les droits de l’enfant dans l’environnement numérique », ceci pour s’attaquer aux violentes manifestations qui ont secoué le Sénégal avec l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr a indiqué son manager principal Dialiba TANDIAN.

« Nous célébrons cette journée en rappel aux mémoires des enfants massacrés en 1976 à Soweto en Afrique du Sud parce qu’ils réclamaient tout simplement une éducation de qualité. Ce thème que nous avons choisi concernant le numérique part des manifestations dans le pays avec des enfants tués, blessés et arrêtés. Pour ce faire des panels ont été animés par les enfants sur la protection des enfants et la participation citoyenne » a martelé M. TANDIAN.

« C’est une journée satisfaisante » dit-il, avant de lancer un appel aux parents et les différents acteurs, à promouvoir les droits de l’enfant en encadrant l’utilisation du numérique par les enfants et en leur disant les effets néfastes de celui-ci pour leur vie a laissé entendre le manager de KEOH. Il faut dire, qu’à travers les différents panels, les enfants qui ont répondu massivement à cette journée, ont évoqué leurs préoccupations afin d’avoir une bonne éducation. En organisant cette journée, KEOH a ainsi enlevé une épine du pied du CDPE (Comité départemental pour la protection de l’enfant), qui, à l’instar du niveau national a déprogrammé son organisation à cause des manifestations dans le pays.

Toutefois, le départemental de l’action sociale de Kédougou Mandiaye DIAW a pris part à la cérémonie pour manifester toute sa gratitude à KEOH qui a pu l’organisée. « Le CDPE a déprogrammé cette année la journée de l’enfant africain, vu le contexte actuel du pays. Si KEOH prend l’initiative de l’organiser, nous ne pouvons que les remercier » a affirmé M. DIAW. Il n’a pas manqué de décrier l’utilisation des réseaux sociaux par les enfants mais aussi les pillages enregistrés à l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar, temple du savoir. Pour rappel, le massacre de South Western Townships (SOWETO) aurait fait 575 morts dont 570 noirs.

Cheikou KEITA Envoyé spécial de Kmayoo

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